Reconstruction mammaire par prothèse à Avignon près de Valence et Arles

L'intervention chirurgicale vise la reconstitution du volume initial du sein par la mise en place d'une prothèse interne en dessous du muscle pectoral si la qualité de la peau thoracique le permet.

Dans certains cas, il peut arriver que le chirurgien décide de mettre en place une prothèse provisoire appelée prothèse d'expansion, dont le but est d'obtenir une distension progressive de la peau par des gonflages itératifs de la prothèse. Ces gonflages se font avec du sérum physiologique que l'on introduit par une valve incorporée à la prothèse que l'on ponctionne après repérage. Ces séances de gonflage se pratiquent une fois par semaine dans le cadre d'une consultation en cabinet. Cette technique constitue une véritable préparation à la reconstruction définitive par prothèse qui intervient alors 6 mois après la pose de cette prothèse d'expansion lorsque la peau est jugée assez distendue pour accueillir la prothèse elle-même.

Cette reconstruction justifie une prise en charge par l'Assurance-Maladie. La plupart du temps un supplément d'honoraire est demandé par le chirurgien.

Une hospitalisation de 2 à 4 jours est habituellement nécessaire. L'intervention s'effectue sous anesthésie générale et peut durer de 1 à 2 heures.

Les suites opératoires sont marquées par des douleurs nécessitant la prise d'antalgiques, des ecchymoses et un œdème. Le sein reconstruit a un aspect initial figé, avec la peau qui le recouvre insensible et le sillon sous mammaire marqué de fossettes : cet aspect va évoluer dans les semaines suivantes. Une sensation de gêne à l'élévation du bras peut être ressentie et nécessitée quelques séances de rééducation.

Le port du soutien-gorge (nuit et jour) est nécessaire pendant un mois.

Il convient d'envisager une convalescence de 2 à 3 semaines, et, selon les patientes, d'attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.

En reconstruction mammaire, le résultat final n'est jamais acquis à l'issue même de l'intervention. Il faut attendre un minimum de trois mois pour apprécier la tolérance de l'implant, la symétrie. L'aréole est souvent reconstruite sous anesthésie locale après ce délai.

Dans la reconstruction mammaire par prothèse, les imperfections de résultats peuvent tenir à des problèmes de cicatrisation ou de symétrie.

Les cicatrices : elles prennent un aspect rosé et gonflé au cours des 2e et 3e mois postopératoires. A l'issue de cette période, elles s'estompent pour devenir, de moins en moins visibles. Elles peuvent toutefois demeurer élargies, blanches ou au contraire brunes.

Les imperfections de symétrie : la reconstruction par prothèse ne permet pas de reconstituer un sein parfaitement symétrique à l'autre. Il persistera toujours un certain degré d'asymétrie entre les deux seins en termes de volume, de forme, de hauteur ou de symétrie des aréoles.

Cette intervention présente des risques :
Risques anesthésiques
: Toute anesthésie comporte des risques qui vous seront exposés lors de la consultation avec l'anesthésiste.

Risques immédiats liés à l'intervention :

L'infection
: elle nécessite un traitement antibiotique, parfois un drainage chirurgical et alors le plus souvent le retrait de l'implant.
L'hématome
: peut nécessiter un geste d'évacuation du sang à l'origine de celui-ci.
La nécrose de la peau
: Celle-ci peut survenir particulièrement après une radiothérapie et surtout chez les patientes tabagiques. La survenue d'une nécrose de la peau peut commander la dépose de l'implant.
La phlébite
: Dans ce cas, le risque majeur réside en une possible complication sous forme d'une embolie pulmonaire.

Risques secondaires ou tardifs :

La cicatrisation pathologique hypertrophique ou chéloïde.
La formation d'une coque contractile
: La formation d'une capsule autour de l'implant est obligatoire. Cependant, dans certains cas, elle se contracte et entraîne une sensation de durcissement de la prothèse, voire une déformation en boule. Ce risque a nettement diminué depuis quelques années, mais reste totalement imprévisible pour chaque patiente. Il est majoré si une radiothérapie doit être administrée sur la prothèse elle-même.
Les vagues et les plis
: Si la peau recouvrant la prothèse est fine, on peut déceler la déformation de l'enveloppe sous formes de vagues ou de plis. Ce phénomène se rencontre plus fréquemment en cas de prothèse au sérum physiologique.
Le déplacement de l'implant
Le vieillissement excessif de la prothèse
: Avec le temps, l'enveloppe même de la prothèse peut s'user entraînant une fuite au niveau de l'enveloppe. Sur une prothèse en sérum, cela va entraîner un affaissement brutal du sein, généralement en quelques heures. Sur prothèse en gel de silicone, le gel peut s'écouler, mais demeurer emprisonné dans la capsule. Ce cas de figure est plus délicat à traiter car sans signe apparents au début. Le risque majeur est l'observation d'une déformation progressive de la reconstruction. La mammographie numérisée en fait le diagnostic.
Dans les deux cas, le résultat est identique est impose un remplacement de la prothèse défaillante.
Aucune prothèse ne doit être considérée comme implantée à vie, le changement intervenant en moyenne 10 à 15 ans après la pose initiale.

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Dernière modification le 18/01/2012