Ptose mammaire à Avignon et Carpentras (Vaucluse) près de Arles et Valence

La ptose se caractérise par un relâchement de la peau, une perte de volume glandulaire et un déplacement de l'aréole vers le bas. La ptose est favorisée par les grossesses, l'allaitement ou une perte de poids.

Ces défauts jugés purement esthétiques que constitue la ptôse mammaire ne justifient pas une prise en charge par l'Assurance-Maladie.

L'intervention consiste à reconstruire le galbe des seins en remontant l'aréole et en remodelant la peau sur la glande mammaire.

En cas de ptôse peu importante associée à une demande d'augmentation de volume, il est possible de la corriger par une simple mise en place d'implants mammaires, avec une rançon cicatricielle minimale.

Au-delà d'un certain degré de ptôse, le chirurgien est obligé de pratiquer une résection de la peau ce qui provoque des cicatrices nettement plus visibles. La longueur des cicatrices est fonction de l'importance du relâchement cutané. En présence d'une ptôse mammaire modérée, il est possible de mettre en œuvre une technique dite "verticale" qui donnera une cicatrice péri aréolaire et verticale.

Le traitement chirurgical d'une ptôse mammaire impose généralement une hospitalisation de 24 heures. L'anesthésie retenue est presque toujours générale, elle est évaluée dans le cadre des examens préopératoires (bilan, consultation d'anesthésie et mammographie). En fonction de la technique retenue par le chirurgien et de la nécessité ou non de mettre en place une prothèse, l'intervention peut durer de 1 h30 à 2 h 30.

Rappel : Le risque de survenue d'un cancer n'est pas augmenté par cette intervention.

L'intervention se déroule sous anesthésie générale avec une nuit d'hospitalisation.

L'utilisation d'un bistouri pointe colorado diminue le saignement et permet d'éviter le drainage. En fonction de la technique retenue par le chirurgien et de la nécessité ou non de mettre en place une prothèse, l'intervention peut durer de 1 h30 à 2 h 30.

Un soutien gorge de contention doit être porté pendant 2 mois.

Les suites opératoires sont marquées par un œdème et des ecchymoses qui disparaissent en 15 jours à 3 semaines.

Forme et volume sont définitivement acquis au 6e mois postopératoire (période à laquelle il est possible d'avoir une vision exacte du résultat final, même si les cicatrices atteignent leur aspect définitif après un an d'évolution).

Il convient d'envisager une convalescence et un arrêt de travail d'une durée de 7 à 10 jours.

Il est généralement conseillé, comme dans le traitement de l'hypertrophie mammaire, d'attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive

Le risque de survenue d'un cancer n'est pas augmenté par cette intervention.

Cette intervention présente des risques :
Risques anesthésiques
: Toute anesthésie comporte des risques qui vous seront exposés lors de la consultation avec l'anesthésiste.

Risques immédiats liés à l'intervention :

L'hématome
: Il s'agit d'un saignement provoquant une augmentation brusque du volume d'un sein et qui justifie une reprise rapide au bloc opératoire afin d'évacuer l'excédent de sang.
L'infection
: elle peut se manifester quelques jours après l'intervention. Elle peut justifier un drainage chirurgical et un traitement antibiotique.
Les retards de cicatrisation
: ces retards sont le plus souvent dus à une désunion cicatricielle ou à une nécrose cutanée.

Risques secondaires (quelques semaines) :

Deux types de risques secondaires peuvent accompagner le traitement chirurgical de l'hypertrophie mammaire : les troubles de la sensibilité aréolaire (hyper ou hypo sensibilité) qui peuvent durer plusieurs mois, et une possible asymétrie de hauteur, de volume ou de forme, souvent liée à une complication immédiate (infection ou nécrose tissulaire). Si cette asymétrie s'avère trop importante, elle peut justifier une reprise qui se fera le plus souvent après un an d'évolution.

Risques tardifs (à partir de 6 mois à 1 an) :

L'aspect des cicatrices
: le plus souvent elles prennent un aspect rosé et gonflé au cours des deuxième et troisième mois postopératoires ; passé cette période elles s'estompent en général peu à peu, pour devenir, avec le temps, peu visibles. Elles peuvent toutefois demeurer élargies, blanches ou au contraire brunes voir hypertrophiques ou chéloïdes. Dans tous les cas, elles ne disparaissent jamais complètement.
La récidive de la ptôse qui peut résulter de variations de poids importantes, ou d'une nouvelle grossesse.

Pour plus de renseignements:

Dernière modification le 13/11/2012