Augmentation mammaire, prothèses mammaires à Avignon et Carpentras (Vaucluse), près de Arles et Valence

Elle répond à une demande de correction d'une hypotrophie mammaire ou d'une ptose mammaire suite à des grossesses et allaitements.

Le choix de l'implant est déterminé par :

sa largeur : elle doit rester inférieure à la largeur de la base mammaire pour ne pas être apparente

son volume : elle dépend de l'élasticité de la peau et du muscle pectoral. Elle doit rester en harmonie avec la silhouette et proche de la forme originelle du sein.

son contenu : gel de silicone de consistance cohésive enfermé dans une membrane composée d'un polymère de silicone qui empêche l'organisme d'être en contact avec le gel.

L'implant est inséré par :

  • voie aréolaire
  • voie sous-mammaire (avec incision dans le sillon situé sous le sein)
  • voie axillaire (avec incision sous le bras, dans l'aisselle)

L'implant est positionné soit en avant soit en arrière du muscle grand pectoral. Elle dépend de l'épaisseur des tissus pré-pectoraux et de l'épaisseur et la tonicité du muscle pectoral.

L'intervention se déroule sous anesthésie générale le plus souvent en ambulatoire.

Suivant la "voie d'abord" retenue, la taille des prothèses à implanter, ou si une mastopéxie est éventuellement associée, l'intervention peut durer entre 1 et 3 heures.

L'utilisation d'un bistouri à ultrasons diminue le saignement et permet d'éviter le drainage.

Après la sortie, il est nécessaire de porter un contenseur mammaire jour et nuit pendant 3 semaines pour maintenir la prothèse en place jusqu'à cicatrisation de la loge. Les douleurs (plus importantes en cas de position rétro pectorales), disparaissent en une dizaine de jours. Les ecchymoses et les oedèmes s'estompent en 15 à 20 jours. Les points sont enlevés au 15e jour postopératoire. L'aspect définitif sur le volume et sur la forme est obtenu en 2 à 3 mois. Les cicatrices ne commenceront à s'atténuer qu'après le 6e mois, pour n'atteindre leur aspect définitif qu'après 1 à 2 ans.

Il faut compter un minimum de 5 jours de repos avant toute reprise d'activité. Pour un travail physiquement plus éprouvant (surtout s'il demande des efforts avec les bras), la patiente doit envisager un minimum de 3 semaines d'arrêt.

Cette intervention présente des risques :
Risques anesthésiques
: Toute anesthésie aussi légère soit-elle comporte des risques. Ils vous seront exposés lors de la consultation avec l'anesthésiste.

Risques immédiats de l'intervention :

L'hématome
: il s'agit d'une hémorragie dans la loge de la prothèse, qui provoque une augmentation subite du volume d'un sein et qui justifie un drainage rapide (dans les heures qui suivent l'intervention).
L'infection
: elle se manifeste par un aspect inflammatoire du sein et une élévation significative de la température, avec apparition de fièvre. En cas d'infection manifeste, il peut s'avérer nécessaire de procéder à l'ablation des prothèses et la mise sous antibiotiques.

Risques secondaires et tardifs :

Les mauvais résultats esthétiques (imperfections)
: insuffisance ou excès de la correction, différence de volume entre les deux seins (surtout en cas d'asymétrie préexistante), malposition ou déplacement secondaire des implants, pouvant justifier une reprise précoce (1 mois), perception des plis de la prothèse, au toucher et parfois à la vue dans certaines positions, surtout sur leurs bords supérieur et externe.
Les cicatrices pathologiques élargies, adhérentes, hyper pigmentées ou au contraire dépigmentées (blanches), des cicatrices hypertrophiques ou des cicatrices chéloïdes.
L'apparition de galactorrhée
: Il a été rapporté de rares cas de stimulation hormonale postopératoire inexpliquée, se traduisant dans les suites par une sécrétion de lait.
L'insensibilité aréolo-mamelonnaire
: La sensibilité de l'aréole est souvent perturbée temporairement dans les suites opératoires. Toutefois, il arrive que ces troubles de la sensibilité n'aient pas régressé après 6 mois. Plus rarement, on constate à l'inverse une hypersensibilité des mamelons.
La constitution d'une coque périprothétique
: La prothèse représente un corps étranger. La réaction physiologique normale et constante de l'organisme est de l'isoler des tissus environnants en constituant une membrane hermétique qui va entourer l'implant et que l'on appelle "capsule périprothétique". Cette membrane est fine et souple, mais il arrive que la réaction s'amplifie et que la capsule s'épaississe devenant fibreuse et rétractile en comprimant l'implant. Cette enveloppe prend alors le nom de "coque".
Cette fibrose rétractile est parfois secondaire à un hématome ou une infection, mais la plupart du temps sa survenue reste imprévisible résultant de réactions organiques aléatoires et non contrôlables, qui peuvent apparaître dans les premiers mois ou après plusieurs années.
La rétraction capsulaire reste l'inconvénient majeur des prothèses mammaires en terme de fréquence (jusqu'à 10% des cas) et d'altération du résultat : c'est la cause principale de ré intervention, pour décomprimer la coque et éventuellement changer la prothèse, avec malheureusement des récidives assez fréquentes.
La rupture ou le dégonflement de la prothèse
: il arrive que l'implant laisse échapper son contenu, brutalement ou petit à petit, à la suite d'un traumatisme (choc, piqûre, etc.), ou à la longue, par usure de son enveloppe. Avec les implants au sérum physiologique, le phénomène est rapidement objectivé par une diminution du volume du sein. Pour les implants en silicone, c'est souvent un contrôle mammographique qui fait le diagnostic.

NB : Les femmes porteuses de prothèses mammaires ne développent pas plus de cancer du sein que les autres. Cependant, pour la surveillance mammographique systématique, il faudra faire appel à un radiologue habitué à l'exploration de seins avec prothèses, et qui utilisera certaines techniques spécialisées (incidences particulières, images numérisées, échographie, etc.).

Pour plus de renseignements:

 

Dernière modification le 13/11/2012