Gynécomastie à Avignon et Carpentras (Vaucluse) près de Arles et Valence

La gynécomastie est définie par une augmentation du volume de la glande mammaire chez l'homme. Généralement, il n'existe aucune cause à sa survenue Cependant, dans certains cas, elle peut être en rapport avec une production hormonale anormale, ou liée à la prise de certains médicaments. Un bilan est nécessaire afin d'éliminer une cause éventuelle. Il aura pour but de doser les différentes hormones connues, de rechercher une tumeur testiculaire ou hypophysaire. Une mammographie ou une échographie peut être demandée afin d'analyser la densité de la glande, ou d'éliminer un cancer du sein chez l'homme plus âgé, notamment en cas de forme unilatérale.

L'intervention chirurgicale a pour but le volume mammaire par exérèse chirurgicale directe (mastectomie sous-cutanée) pour les formes glandulaires ou par lipoaspiration pour les formes graisseuses et de diminuer l'excédent cutané.

L'intervention se déroule sous anesthésie générale en ambulatoire.

En cas de gynécomastie à prédominance glandulaire, la mastectomie sous-cutanée est réalisée par une incision au bord inférieur de l'aréole pour enlever la glande mammaire et la graisse excédentaire.

En cas de gynécomastie à prédominance graisseuse, l'exérèse peut se faire par lipoaspiration seule. Les cicatrices sont alors très courtes et peuvent être situées à distance de la gynécomastie, comme au niveau des régions sous mammaire ou axillaire.

La durée d'intervention varie de 30 minutes à 2 heures en fonction de la technique utilisée.

Dans certains cas, on peut demander une prise en charge auprès de la Sécurité Sociale.

Les suites opératoires sont marquées par des douleurs des ecchymoses et un œdème.

Un gilet de contention doit être porté pendant 1 mois pour aider à la rétraction cutanée et pour favoriser une cicatrisation uniforme.

La durée totale d'arrêt de travail varie de 3 à 15 jours. Il est conseillé d'attendre un à deux mois avant de reprendre une activité sportive.

Le résultat définitif est apprécié après 2 à 3 mois

Cette intervention présente des risques :
Risques anesthésiques
: Toute anesthésie comporte des risques qui vous seront exposés lors de la consultation avec l'anesthésiste.

Risques immédiats liés à l'intervention :

L'hématome
: Il s'agit d'un saignement provoquant une augmentation brusque du volume d'un sein. Il justifie une reprise rapide au bloc opératoire afin d'évacuer l'excédent de sang.
L'épanchement séreux
: il correspond à une accumulation de liquide lymphatique au niveau de la zone de mastectomie. Il peut nécessiter une ou plusieurs ponctions afin de l'évacuer.
L'infection
: Elle se traduit par une fièvre et une inflammation de la zone opérée. Elle peut justifier un drainage chirurgical et un traitement antibiotique.
La nécrose cutanée
: Elle est secondaire à un trouble de la vascularisation cutanée. Elle sera traitée par des soins et des pansements adaptés.
Le pneumothorax
: très rare, il bénéficiera d'un traitement spécifique.

Les risques secondaires :

Les cicatrices anormales
: L'évolution des cicatrices peut être défavorable avec la survenue de cicatrices hypertrophiques, voire chéloïdes, d'apparition et d'évolution imprévisibles, qui peuvent compromettre l'aspect esthétique du résultat.
Les troubles de la sensibilité cutanée
: Une altération de la sensibilité cutanée est fréquente les premiers mois puis s'estompe avant un retour à la normale.

Les imperfections de résultats :

Une asymétrie résiduelle de volume
une asymétrie de hauteur des aréoles et des mamelons
une cupulisation de l'aréole.
un excédent cutané
des zones en creux ou des petits nodules sous la peau

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Dernière modification le 13/11/2012